4 novembre 2022 Commentaires fermés

Agritech: Innovation, objets connectés… Le secteur agricole en pleine mutation.

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(De nombreux jeunes travaillent dans des startups pour réfléchir à l’agriculture de demain. | ISTOCK)

Contrairement à des idées reçues, le milieu agricole est bien plus moderne qu’on le pense. Innovation, objets connectés, big data… le secteur travaille avec beaucoup de solutions numériques. Et ils sont de plus en plus nombreux à travailler dans l’innovation et à avoir envie de se mettre au service de l’agriculture. Témoignages.

L’agriculteur en salopette dans son champ, cliché ? Oui ! Loin de l’image de l’Amour est dans le pré, les éleveurs, aujourd’hui, sont modernes et de plus en plus connectés. Robots des champs, robots permettant la traite à distance, caméras pour surveiller l’état des animaux (leur santé, leur état de fatigue…), tous ces objets connectés font partie du quotidien des éleveurs. En tout, pas moins d’une centaine de startups cherchent des solutions pour faciliter le travail des éleveurs. Et l’Agritech représente plus de 4 000 applications dédiées. Les éleveurs ne sont pas rétifs au changement, bien au contraire : 79 % d’entre eux utilisent Internet et le développement de l’Agtech s’accélère depuis 5 ans.

Des mutations numériques qui attirent les jeunes

Ces changements numériques et ces mutations attirent une nouvelle génération de salariés, d’ingénieurs et de développeurs ou de chefs de projets en recherche et développement qui travaillent pour le secteur agricole. Comme Alexandra Evellin, développeuse web à Pacé dans la startup Fast qui conçoit et développe des outils numériques pour les agriculteurs et leurs partenaires. « Les agriculteurs utilisent de nombreux outils très connectés », dit-elle. « Cartographie, capteurs dans les cultures etc… les agriculteurs utilisent de nombreux outils innovants », explique-t-elle. « Ils sont bien plus connectés que dans d’autres secteurs. C’est très varié et très intéressant », complète Héloïse Gilles, directrice de Fast. Et les écoles s’adaptent. Ainsi, le réseau de 12 écoles de l’enseignement supérieur agronomique forme près de 12 000 ingénieurs agronomes par an. Un chiffre en augmentation. De plus, l’enseignement agricole notamment les lycées professionnels proposent également désormais un large de choix de formations et de modules tournés vers la tech. Cette nouvelle génération se tourne vers des métiers d’avenir en lien avec les enjeux de notre société, tels que l’agroécologie, l’alimentation, l’environnement, les territoires ou encore le développement durable.

 

 

Des enjeux importants

C’est que le secteur fait face à des enjeux colossaux, bien plus que d’autres : « Le secteur agricole connaît des défis colossaux dans un contexte complexe et multifactoriel, où crise, résilience et sobriété sont souvent au cœur des attentions », explique Charles Cernay, consultant en recherche et développement chez Eureden. Si les nouvelles technologies bouleversent le secteur agricole, les agriculteurs s’y adaptent bien notamment via la collaboration : « Le plus important, à mon avis, est que l’agriculteur et les autres utilisateurs participent activement à l’élaboration de ces solutions technologiques et qu’ils soient étroitement en dialogue avec les nouveaux métiers issus de la data et du numérique. Il est vital pour lui d’être l’utilisateur central », continue-t-il.

 

 

Le monde de l’élevage en pleine ouverture

Le monde de l’élevage s’ouvre et « c’est une bonne chose. Le secteur a besoin de jeunesse. Le mode de transmission des exploitations familiales et patrimoniales évolue. Il sera peut-être multi-entrepreneurial, cherchant plus de cohérence entre les ateliers de production ou dans les activités de diversification. Cela implique de multiples synergies de proximité sur le territoire, effacer les fausses croyances pour répondre collectivement, que l’on soit ou non du milieu agricole, aux problématiques sur l’alimentaire et l’agriculture », continue Charles Cernay. « On trouve beaucoup de jeunes et de femmes dans les startups dédiées à l’agriculture », explique Héloïse Gilles. Chez Fast par exemple, la moyenne d’âge de l’équipe est de 35 ans.

 

L’agriculteur en salopette dans son champ, cliché ? Oui ! Loin de l’image de l’Amour est dans le pré, les éleveurs, aujourd’hui, sont modernes et de plus en plus connectés. Robots des champs, robots permettant la traite à distance, caméras pour surveiller l’état des animaux (leur santé, leur état de fatigue…), tous ces objets connectés font partie du quotidien des éleveurs. En tout, pas moins d’une centaine de startups cherchent des solutions pour faciliter le travail des éleveurs. Et l’Agritech représente plus de 4 000 applications dédiées. Les éleveurs ne sont pas rétifs au changement, bien au contraire : 79 % d’entre eux utilisent Internet et le développement de l’Agtech s’accélère depuis 5 ans.

 

Des mutations numériques qui attirent les jeunes

Ces changements numériques et ces mutations attirent une nouvelle génération de salariés, d’ingénieurs et de développeurs ou de chefs de projets en recherche et développement qui travaillent pour le secteur agricole. Comme Alexandra Evellin, développeuse web à Pacé dans la startup Fast qui conçoit et développe des outils numériques pour les agriculteurs et leurs partenaires. « Les agriculteurs utilisent de nombreux outils très connectés », dit-elle. « Cartographie, capteurs dans les cultures etc… les agriculteurs utilisent de nombreux outils innovants », explique-t-elle. « Ils sont bien plus connectés que dans d’autres secteurs. C’est très varié et très intéressant », complète Héloïse Gilles, directrice de Fast. Et les écoles s’adaptent. Ainsi, le réseau de 12 écoles de l’enseignement supérieur agronomique forme près de 12 000 ingénieurs agronomes par an. Un chiffre en augmentation. De plus, l’enseignement agricole notamment les lycées professionnels proposent également désormais un large de choix de formations et de modules tournés vers la tech. Cette nouvelle génération se tourne vers des métiers d’avenir en lien avec les enjeux de notre société, tels que l’agroécologie, l’alimentation, l’environnement, les territoires ou encore le développement durable.

 

 

Des enjeux importants

C’est que le secteur fait face à des enjeux colossaux, bien plus que d’autres : « Le secteur agricole connaît des défis colossaux dans un contexte complexe et multifactoriel, où crise, résilience et sobriété sont souvent au cœur des attentions », explique Charles Cernay, consultant en recherche et développement chez Eureden. Si les nouvelles technologies bouleversent le secteur agricole, les agriculteurs s’y adaptent bien notamment via la collaboration : « Le plus important, à mon avis, est que l’agriculteur et les autres utilisateurs participent activement à l’élaboration de ces solutions technologiques et qu’ils soient étroitement en dialogue avec les nouveaux métiers issus de la data et du numérique. Il est vital pour lui d’être l’utilisateur central », continue-t-il.

 

 

Le monde de l’élevage en pleine ouverture

Le monde de l’élevage s’ouvre et « c’est une bonne chose. Le secteur a besoin de jeunesse. Le mode de transmission des exploitations familiales et patrimoniales évolue. Il sera peut-être multi-entrepreneurial, cherchant plus de cohérence entre les ateliers de production ou dans les activités de diversification. Cela implique de multiples synergies de proximité sur le territoire, effacer les fausses croyances pour répondre collectivement, que l’on soit ou non du milieu agricole, aux problématiques sur l’alimentaire et l’agriculture », continue Charles Cernay. « On trouve beaucoup de jeunes et de femmes dans les startups dédiées à l’agriculture », explique Héloïse Gilles. Chez Fast par exemple, la moyenne d’âge de l’équipe est de 35 ans.

Des métiers qui ont du sens

« C’est important pour moi de développer des outils qui vont aider les agriculteurs, c’est ce qui a du sens pour moi », continue Alexandra Evellin. De plus « c’est très varié. Les technologies qui se développent concernent tellement de choses en lien avec l’agriculture », continue-t-elle. Aucun des témoins interrogés ne vient du secteur agricole. Tous viennent de la tech et ont travaillé avant pour les secteurs de l’assurance ou des banques. « On travaille pour les agriculteurs parce que nous avons des vraies convictions en lien avec le domaine. On a envie de les aider, nous voulons, nous aussi, avoir un impact au niveau local à travers nos métiers et nos innovations », conclut Héloïse Gilles.

source: https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/innovation-objets-connectes-le-secteur-agricole-en-pleine-mutation-7982381

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