Aveyron: la Mecanic Vallée change de tête, pas d’esprit.
(Originaire de l’Isère, Damien Poyard a rejoint le groupe Fives en 2015 pour la direction du site de Saint-Julien-d’Empare, avant de devenir directeur business développement et R&D, depuis fin 2019. Il est le nouveau président de la Mecanic Vallée.)
A quelques jours des Rencontres d’affaires, proposées, mardi 4 octobre, à Figeac, le cluster d’entreprises a un nouveau président : Damien Poyard, directeur innovation chez Fives Machining (Forest Liné jusqu’en 2013), dont l’usine est située à Saint-Julien-d’Empare, à Capdenac.
Née en mars 1999, la Mecanic Vallée file vers son quart de siècle d’existence. C’est, à quelques mois près (24 ans exactement) le temps que Damien Poyard a passé chez PCI (Process conception ingénierie), spécialiste de la conception et de la fabrication de lignes d’usinage, à Saint-étienne.
Il a commencé son parcours au cœur du Forez comme jeune ingénieur et l’a terminé en tant que directeur général. C’est lors de ce séjour dans la Loire qu’il a eu connaissance de l’existence de la Mecanic Vallée. « C’est bien ce truc, on doit faire pareil ! », a-t-il lancé à ses collaborateurs. MécaLoire a ainsi vu le jour quelques mois plus tard. « Ce n’est pas une copie. On s’est inspiré de ce bel exemple », assure cet Isérois d’origine, âgé de (bientôt) 56 ans, marié, père de trois grands enfants et jeune grand-père depuis six mois. Et c’est au moment où il devait prendre la présidence de MécaLoire qu’il a dit « Oui » à Fives Machining, le groupe qui a racheté Forest Liné en 2013 à Capdenac.
Tout d’abord en tant que directeur du site de Saint-Julien-d’Empare, de 2015 à fin 2019, et, depuis, comme directeur innovation (business développement et R&D). En juin 2022, Damien Poyard a succédé à Jean- François Chanut (PDG de Ratier à Figeac) à la présidence de la Mecanic Vallée, forte de 205 entreprises adhérentes, correspondant à 12 000 emplois, de Limoges à Saint-Affrique, en Haute- Vienne, Corrèze, Lot, Aveyron, Dordogne et Cantal. Pour lui, l’avenir est écrit : « Nous sommes des passeurs de témoin, on hérite d’un travail et on est au service des entreprises ».
Il veut « opérer dans la continuité » de son prédécesseur, tout en apportant sa patte : « Mettre en œuvre des réunions de bassins dans six territoires géographiques, étendre le périmètre d’intervention du cluster, vers le Limousin, avec l’embauche d’un salarié, créer d’autres groupes thématiques de réflexion, lancer un interclustering pour les salariés ».
OccitanieTech