Montauban: Aéronautique, WeAre se prépare à une nouvelle consolidation de la filière
Né en 2016 du regroupement de plusieurs entreprises familiales de la supply chain aéronautique, WeAre Group a connu une ascension spectaculaire avant la crise. Alors qu’une nouvelle vague de consolidation de la filière est attendue, le groupe se dit « serein » et projette d’ici quelques semaines une première acquisition pour renforcer son savoir-faire technologique.
C’est un groupe pionnier en matière de consolidation aéronautique. À la fin des années 2000, sous l’impulsion d’Airbus qui souhaite réduire son nombre de fournisseurs, le groupement d’entreprises familliales Ace Aéronautique est créé. Objectif : proposer au donneur d’ordre un seul interlocuteur au niveau commercial et logistique. En 2016, le rapprochement va plus loin avec l’intégration des sociétés Farella, Chatal et Espace au sein du groupe WeAre. « Le but était d’arriver à répondre à nos clients sur le marché des pièces d’usinage, des sous-ensembles de petite et moyenne dimension et de se positionner sur la fabrication additive. Plusieurs acquisitions ont suivi avec la société Bouy qui nous a permis d’entrer sur le marché de la défense via Thales sur le Rafale. Le rachat de la société Comefor nous a mis un pied dans le marché de la défense terrestre. Des acquisitions ont également été réalisées au Maroc« , rappelle Pascal Farella, CEO de WeAre Group.
Un chiffre d’affaires qui explose en trois ans
La nouvelle entité connaît une ascension spectaculaire. Entre 2016 et 2019, son chiffre d’affaires passe de 50 à 143 millions d’euros. Au-delà des acquisitions, le groupe est porté par une croissance organique de 15% par an. L’effectif lui aussi grandit à vitesse grand V, de 300 à 1.400 salariés en l’espace de trois ans. 15 millions d’euros par an sont investis dans les machines et fin 2019, un nouveau bâtiment flambant neuf de 27.000 m2 est livré à Montauban (Tarn-et-Garonne) où sont implantés le siège du groupe et les activités de Farella. Coût de l’opération : 11 millions d’euros.
source: toulouse.latribune.fr
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