27 juillet 2021 Commentaires fermés

En seize ans, le pôle de compétitivité lasers a créé plus de 10 000 emplois en Nouvelle-Aquitaine

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16 ans après la création des pôles de compétitivité, le bilan est très positif, à l’image des résultats du pôle dédié à la photonique, Alpha-RLH, en Nouvelle-Aquitaine.

Le 8 juillet, le pôle de compétitivité Alpha-RLH sur le laser et les hyperfréquences, a organisé son premier forum post-Covid à Arcachon au Palais des Congrès. Un moment important pour rassembler cette filière, qui est montée en puissance depuis la décision de l’État en 1996 d’arrêter les essais nucléaires et de construirele laser Mégajoule (LMJ) au Barp, en Gironde pour simuler à échelle réduite des explosions thermonucléaires. Un investissement de 3 milliards d’euros, mais c’est l’un des deux seuls lasers au monde de cette puissance. En parallèle, le Conseil régional a investi plus de 150 millions d’euros sur une dizaine d’années pour structurer ici une filière optique-laser.

Plus de 10 000 emplois indirects dans la région

« Des investissements, qui ont généré 3 000 emplois directs hautement qualifiés dans l’optique-laser en Nouvelle-Aquitaine et plus de 10 000 emplois directs », met en avant Hervé Floch, directeur général du pôle Alpha-RLH, spécialisé sur l’optique, le laser, l’électronique et les objets connectés. C’est un secteur prometteur. La photonique, science des lumières, est l’une des six technologies clés de l’avenir identifiées par l’Union européenne.

Aujourd’hui, le laser est présent dans de nombreuses activités : la santé (chirurgie cardiovasculaire, dermatologie, ophtalmologie…), le contrôle du processus de fabrication, l’usinage de pièces dans l’automobile, l’aéronautique, la fabrication de panneaux solaires… Le pôle Alpha-RLH va encore étendre son arc de compétences en créant le 9 septembre un DAS (Domaine d’activité stratégique) sur les matériaux avancés et la Défense, lors d’un événement dédié avec le pôle européen de la céramique à Limoges. Désormais, pour le pôle et ses 210 adhérents, l’enjeu est de se déployer à l’international. « Nous sommes déjà présents en Chine depuis 10 ans, aux États-Unis depuis 2015 et nous allons ouvrir à Tokyo au Japon cette année », dévoile Hervé Floch.

« Un euro dépensé par le public a amené deux euros investis par le privé »

Plus globalement, « nous avons vu durant cette crise sanitaire nos failles sur des filières stratégiques. Or, les pôles de compétitivité ont fait leurs preuves sur leur capacité à développer la R & D des PME », met en exergue Hervé Floch, qui précise que le pôle est parvenu à labelliser 115 projets en 2020 pendant la pandémie et est aussi l’un des fers de lance de Naquidis Center, un hub unique en France sur les technologies quantiques lancé il y a un an avec la Région.

Tout ceci, à moindres frais pour le contribuable français. « Un euro investi par la puissance publique dans les pôles de compétitivité génère plus de deux euros d’investissement privé. C’est bien plus que le programme d’investissements d’avenir. Et, les territoires où ces pôles sont forts ont mieux rebondi que les autres après la crise », souligne Jean-Luc Beylat, président de l’Association française des pôles de compétitivité. De quoi laisser penser à ces deux ingénieurs que les pôles de compétitivité ont un rôle clé à jouer demain, à l’heure où la France entend se réindustrialiser.

source:  www.sudouest.fr

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