Alors qu’il faut accélérer sur l’innovation verte, la France ne brille pas, selon un rapport de l’AIE et l’OEB
(Aux côtés de l’aéronautique et du ferroviaire, le nucléaire est l’un des rares segments d’innovation bas-carbone où la France reste en pointe).
Les énergies bas carbone ont pris leur place dans l’innovation mondiale, mais la dynamique doit encore s’accélérer. C’est la conclusion d’un long rapport sur l’état de l’innovation bas carbone publié mardi 27 avril par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et l’Office européen des brevets (OEB). Une course dans laquelle la France, deuxième sur le podium européen, ne brille pas souvent par ses performances industrielles.
Montée en puissance du véhicule électrique et desbatteries lithium-ion, explosion du photovoltaïque organique et de l’hydrogène, déclin des combustibles fossiles… Du côté de la R&D, la transition énergétique semble être en cours. Mais celle-ci reste trop lente. C’est le principal message d’un long rapport (72 pages et bien plus de chiffres) sur l’innovation mondiale dans les “technologies énergétiques propres”, publié conjointement par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et l’Office européen des brevets (OEB) mardi 27 avril au matin.
Fruit d’un travail d’analyse de quelques 420 000 familles de brevets internationales depuis 2000, le deux agences dressent un panorama global de la R&D bas carbone dans le monde. Mais si un lecteur optimiste pourrait ne retenir que l’avènement de l’innovation verte, les experts insistent : la tendance doit s’accélérer pour lutter contre le changement climatique. Et si l’Europe est encore dans la course, l’industrie française ne se distingue que dans quelques secteurs.
source: www.usinenouvelle.com
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