25 février 2020 Commentaires fermés

Tarbes. Au coeur du « réacteur »

Présentation de la machine de fusion laser sur lit de poudre métallique aux visiteurs./Photo Laurent Dard.

 

On croirait pénétrer dans un bâtiment de la Nasa : les visiteurs des portes ouvertes de l’école d’ingénieurs de Tarbes ont eu la chance de découvrir en avant-première le centre de ressources et de transfert en composites innovants (CRTC). Enveloppé d’un écrin en toile d’araignée de métal style Mucem de Marseille, ce bâtiment de recherches est un peu le « réacteur nucléaire » de l’Enit. « C’est le seul équipement de ce type, au sud d’une ligne Lyon-Bordeaux » souligne le directeur Jean-Yves Fourquet. Il met à disposition des entreprises et des étudiants en fin de cycle des équipements à la pointe de la technologie.

« Ici, nous travaillons sur la mécanique des matériaux innovants » résume-il. Au rez-de-chaussée, des énormes machines coûtant jusqu’à 650 000 € pièce, transforment la matière à des fins industrielles. Par exemple, un simulateur thermo-mécanique chauffe du métal avec un laser à plusieurs reprises.

À côté, une machine de soudage laser permet d’assembler les matériaux les plus « récalcitrants » et de supprimer, comme par magie, les points de fragilisation des pièces notamment en aéronautique. Nous pénétrons dans une autre salle « conditionnée » (température, humidité, pression dans l’air, etc.) où se dresse une énorme imprimante 3D pour sculpter les pièces en métal ou plus précisément fusionner de la poudre métallique.

« C’est une plate-forme mutualisée avec un consortium d’industriels qui nous permet de travailler sur de la recherche et de l’innovation. Le CRTC est un lieu d’échanges de bons procédés et de compétences dans l’intérêt commun des entreprises et du monde universitaire et de la recherche » souligne Jean-Yves Fourquet. A l’étage, des salles de laboratoire permettent d’observer et de tester la matière « en surface et en volume. Ce que nous avons torturé en bas, nous le regardons de près en haut » résume Jean-Yves Fourquet. Ici, les étudiants et les chercheurs observent la matière avec des microscopes numériques ultra-performants « qui grossissent jusqu’à 650 000 fois » et se livrent à des essais pour tester sa durabilité.

 

 

Source : https://www.ladepeche.fr/2020/02/10/au-coeur-du-reacteur,8722173.php

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