14 janvier 2020 Commentaires fermés

Votez pour l’entreprise ariégeoise de l’année 2019

Dr Technologies sécurise les pompiers du nucléaire

 

 

En 2018, 1 360 entreprises avaient vu le jour en Ariège dont 422 microentreprises (31 % du total des créations). Et 2019 connaît la même dynamique.

Une évolution qui profite à tous si l’on en juge par l’avancée des cinquante plus grosses entreprises ariégeoises dans le classement régional rendu public en septembre par l’Union patronale Ariège-Pyrénées.

Première, mais hors concours, son siège n’étant pas en Ariège, on retrouve l’usine Continental, qui a fêté son 35e anniversaire à Foix en octobre, devenant par la même occasion Vitesco Technologies.

Aubert et Duval, plus grosse entreprise ariégeoise qui a son siège dans le département, est passée de la 37e au 24e rang régional des sociétés avec le plus gros chiffre d’affaires. Pour ce qui est de la plus belle progression, citons Savco à Saverdun (+484 places).

Sans doute une candidate au titre d’entreprise de l’année en Ariège en 2020. Mais pour l’heure, voici en quelques lignes pourquoi les six entreprises suivantes méritent le titre 2019. N’oubliez pas, clôture des votes le 24 janvier à minuit.

 

L’entreprise Dr Technologies est spécialisée dans la conception et la réalisation de solutions innovantes de sécurité et de sûreté au travail. Dirigée par Phébus Darnaud, elle propose des produits de sécurité à partir de membranes de haute technolgie, une spécialité qui en fait l’interlocuteur privilégié des pompiers du nucléaire,mais aussi de l’armée et de l’industrie lourde. Elle propose des solutions décontaminables, réutilisables et durables pour limiter les déchets, solutions qui lui ont permis de séduire plus de 300 clients jusqu’ici. La firme dirigée par Phébus Darnaud a reçu le prix de l’innovation et de l’économie, à l’occasion de la 18e édition des Septuors de l’Ariège, organisée par la Dépêche du Midi, en lien avec la CCI.

Un gros marché pour Gardner

Mazères.

Cette année, l’usine ariégeoise du groupe Gardner (il y en 16 dans le monde) a remporté un contrat de plusieurs millions d’euros auprès de Stelia Aerospace. Il s’agit de réaliser la production d’éléments et l’assemblage de l’ossature du caisson central des ATR (avions turbopropulseurs). Les premières pièces devraient être livrées dans le courant de l’année 2020. À cela s’ajoute l’attribution de nouvelles pièces pour Airbus. Résultat, le groupe doit revoir l’organisation de son site de Mazères (4 M€ d’investissements) et devrait embaucher une quinzaine de personnes. Le site compte 180 salariés. Gardner est spécialisé dans la fabrication de pièces en tôlerie et chaudronnerie en titane et métaux durs et dans l’assemblage de sous-ensembles complexes aéronautiques.

CMA Industry : 15 métiers high tech

Tarascon-sur-Ariège.

Voilà plus de 40 ans que CMA Industry (à l’origine Quéroc) grignote les échelons, passant d’entreprise familiale à membre du groupe R-Méca en janvier 2018. Ses savoir-faire, ses compétences et sa réactivité en ont fait un partenaire de premier rang pour les donneurs d’ordre mondiaux dans le domaine de l’aéronautique, comme Airbus hélicoptères, Safran, Zodiac… À Tarascon, CMA fabrique les sièges des Puma, les hublots d’avions Airbus, et les carnets de commandes sont remplis jusqu’à fin 2020 au moins. Mais pour assurer l’avenir, CMA recrute. Et pour conserver la reconnaissance des meilleurs, il faut respecter les délais et la qualité : la pression psychologique est énorme. Dans ses murs, CMA Industry maîtrise plus de 15 métiers de haute technicité. Une véritable ruche de 65 employés s’affaire autour de machines modernes, où les postes de travail ont pour nom usinage, découpe laser, rivetage, microbillage, impression 3D… Chez CMA, la moyenne d’âge est de 34 ans, et les jeunes sont sur un pied d’égalité avec les anciens : même respect, même motivation.

Equadex affiche encore un chiffre d’affaires en hausse de 15% cette année

Pamiers.

Spécialisé dans l’informatique et la protection des données des entreprises, Equadex s’est fait un nom grâce au guichet unique qui simplifie la vie de ses clients. À partir de l’été prochain, son développement passera par le data center ultra moderne en cours de construction à Pamiers, tout près d’un espace bureaux trois fois plus grand. Un investissement de 2 millions d’euros rendu nécessaire pour suivre la croissance de l’entreprise. Et pour cause, le bouche à oreille est tel que la société affiche fièrement une hausse de son chiffre d’affaires de 15 % par an, depuis plusieurs années. Au 31 octobre 2019, Equadex a bouclé l’exercice avec un chiffre d’affaires de 5,5 millions d’euros, contre 4,8 millions pour le précédent. Equadex compte à ce jour 41 salariés, dont 12 en Ariège. La société devrait s’approcher des 50 d’ici fin 2020. 
En photo ci-contre : Franck Marty, le créateur d’Equadex (à gauche), et son associé en charge des centres de service, Pascal Destèphe.

Aubert et Duval à la pointe de la recherche

Pamiers.

L’annonce est tombée le 20 juin à l’occasion du salon international du Bourget, Aubert et Duval se lance dans le développement de la métallurgie du futur. Le projet Mama regroupe l’institut de recherche technologique Saint-Exupéry, Airbus, Aubert et Duval et Sciaky (fabricant américain de machines de fabrication additive métallique par fil).

Objectif du projet : faire baisser de 40 % le coût des pièces titanes. « L’objectif est de coupler la métallurgie classique avec les techniques émergentes de fabrication 3D pour développer de nouveaux procédés de fabrication des pièces aéronautiques en alliages titane ». 

Conséquence de ce programme : depuis septembre, une plateforme déportée de l’IRT s’est installée dans les ateliers d’Aubert et Duval à Pamiers. Sur place des équipes de chercheurs et de professionnels travaillent à trouver de nouvelles méthodes pour alimenter des outils de modélisation et déterminer les domaines d’application potentiels. Le coût du projet est de 4, 2 M€.
Dans un second temps, une quinzaine de PME régionales devraient être intégrées au projet et l’investissement monter à 8 M€.

Genibio accélère son développement dans le Couserans

Lorp-Sentaraille.

Genibio a investi 1,2 million €, en 2019, zone industrielle du Couserans. Lorsque François Paul a eu la bonne idée de déménager sa société de Toulouse en Ariège, en 2002, il n’y avait qu’une dizaine de salariés à ses côtés.

Fin 2018, les commandes affluaient. Résultat, Genibio est devenu propriétaire d’un terrain de 4 500 m2 et a aménagé de nouveaux locaux de stockage, sans compter les nouveaux bureaux de 100m2 inaugurés la semaine dernière. Financés par un avenant au crédit-bail de 2010, les travaux sont maintenant terminés en octobre 2019.

Le site ariégeois, qui produisait 3 à 4 tonnes par an de poudre lyophilisée, devrait doubler sa capacité de production grâce au nouveau site opérationnel zone de Périsses.

Et, cerise sur le gâteau, Genibio table sur « 5 créations d’emplois dans les 5 ans », dont deux en cours de recrutement : un chargé de projet en recherche et développement et un directeur commercial et marketing.

 

Source : https://www.ladepeche.fr/2019/12/27/aubert-et-duvala-la-pointe-de-la-recherche,8628734.php

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