Frédéric Pradal, Ruthénois autodidacte qui a donné vie à « une belle innovation »
Il est né à Rodez, précisément le 6 mai 1966. De parents et de grands-parents 100 % ruthénois. Et si Frédéric Pradal se partage aujourd’hui entre Toulouse et Arles, il est pourtant catégorique : « Je suis un ambassadeur du département. Je porte fièrement l’Aveyron partout où je vais ! ».
Le jeune quinquagénaire y a d’ailleurs longtemps vécu. Avec un parcours scolaire un peu chaotique. Il ne dit pas le contraire : « Je n’avais pas confiance en moi. J’étais même un “bourrin” grave. J’ai redoublé le CM1, puis la classe de 3e, et je me suis dirigé vers un BEP comptabilité, que je n’ai pas eu ».
En fait, il ne pensait qu’au rugby, qu’il a pratiqué à Rodez au poste de talonneur, de 7 à 21 ans. Avec pour équipiers Jean-Paul Barriac, l’ancien président sang et or, Max Froment ou encore Michel Santos. Et l’ovale tourne en boucle dans les discussions avec Claude Larroque, qui a été joueur ruthénois et entraîneur de Lévezou Ségala, son cousin par alliance.
Frédéric Pradal est aujourd’hui directeur général d’Ifecc (ingenerie finance économie construction coordination), une entreprise créée par son père Jacques en 1990, spécialisée dans l’économie de la construction, basée à Toulouse et comptant quinze salariés, pour un chiffre d’affaires qui dépasse le million d’euros. Le Ruthénois, autodidacte et épicurien, est aussi le génial inventeur, en 2015, de BatiVigie, une application pour smartphone unique en France, qui permet de lutter contre le travail illégal sur les chantiers du BTP.
Source : https://www.centrepresseaveyron.fr/2019/11/30/frederic-pradal-ruthenois-autodidacte-qui-a-donne-vie-a-une-belle-innovation,8573627.php
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