Toulouse, nouvelle place forte de l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle est un des défis scientifiques et sociétaux majeurs de demain… Toulouse y jouera un rôle clé : le projet d’institut interdisciplinaire en intelligence artificielle (3iA) ANITI fait partie avec Grenoble, Nice et Paris, des quatre instituts 3IA qui seront mis en place dès cet automne pour une durée de 4 ans renouvelable dans le cadre du Programme Investissements d’avenir du plan Villani. Ces instituts travailleront en réseau avec pour objectif de faire de la France un des leaders mondiaux en intelligence artificielle. De nombreux personnels de l’université continueront de se mobiliser sur les trois volets – scientifique, formation et développement économique – de ce projet d’envergure.
L’enjeu est de faire de Toulouse un des leaders mondiaux de l’intelligence artificielle en recherche, formation, innovation et développement économique. Les secteurs d’application stratégiques ciblés par le projet sont :
- la mobilité et les transports,
- l’environnement,
- la santé,
- la robotique/cobotique pour l’industrie du futur.
+ de 50 partenaires ANITI Actia Automotive, Aerospace Valley, AIRBUS, Altran, Atos Integration, Brainkey, Caisse d’Épargne, Capgemini, CERFACS, CGI, Centre hospitalier universitaire de Toulouse, CLS, CNES, CNRS, Continental, CS Systèmes d’information, EDF, ENAC, Groupe BRL, Groupe Renault, IBM, ICAM, IMT Mines d’Albi, INRA, INSA TOULOUSE, INSERM, INU CHAMPOLLION, IRD, IRT Saint-Exupéry, ISAE-SUPAERO, IVADO, Latécoère, Liebherr, Linagora, Météo-France, NXP, ONERA, Pierre-Fabre, Quantmetry, Qwant, Scalian, Siemens, Sopra Steria, Syngenta, TBS, Terranis, THALES, Toulouse INP, Toulouse INP-ENIT, Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, Université Toulouse Capitole, Université Toulouse – Jean Jaurès, Université Toulouse III – Paul Sabatier
- Le projet scientifique
Au total, le projet vise le financement de chaires, parmi lesquelles une dizaine seraient portées par des chercheurs issus de laboratoires et d’universités internationaux (par exemple du MIT ou de Brown University aux Etats-Unis). Le projet favorisera également les collaborations internationales et la mobilité afin d’attirer les meilleures compétences permettant de répondre aux enjeux mis en avant dans le projet.
Parmi les sept programmes intégratifs :
- le programme IP2 traite différentes facettes du problème de l’acceptabilité sociale, économique, juridique et éthique de systèmes intégrant des algorithmes d’intelligence artificielle.
- le programme IP3 vise à développer de nouvelles méthodes, modèles et outils basés sur l’IA hybride permettant de concevoir et valider des systèmes autonomes critiques pour lesquels des garanties fortes sont requises de la part d’autorités de certification (par exemple dans le domaine aéronautique). Ce programme concrétisera notamment la dynamique initiée sur ce thème par l’IRT-Saint Exupéry.
- le programme IP6 vise à contribuer au développement d’une société plus durable en s’appuyant sur les compétences du site toulousain dans le domaine de l’observation et de la prévision de l’état de l’environnement (télédétection, observation de la terre, de l’atmosphère et des océans, biodiversité, etc.), et de la disponibilité de grandes masses de données.
- Le projet formation
L’ambition est aussi de proposer une offre de formation continue adaptée aux besoins de qualification des salariés, et de disposer d’un catalogue de formation unique et une ingénierie de construction de parcours au sein de l’institut, en fonction des profils industriels (grands donneurs d’ordre, sociétés du numérique, entreprises qui utilisent l’IA, etc.) dans des formats de formation adaptés (présentiel, à distance, en équipe, etc.).
Enfin, de nombreuses actions de diffusion de la culture scientifique dans le domaine de l’intelligence artificielle seront programmées en s’appuyant sur les forces locales.
- Le projet de développement économique
ANITI est porté par l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées dans le cadre du programme d’investissements d’avenir PIA3 (Plan Villani) et avec le soutien de la région Occitanie, Toulouse Métropole, SATT Toulouse Tech Transfer.
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